Avec une notion de transition écologique qui redéfinit les priorités du secteur, les axes d’action des professionnels de l’immobilier évoluent : le développement urbain ne peut plus se faire au détriment des terres naturelles, agricoles ou forestières. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN) – loi Climat et Résilience -, et qui impose une réduction significative de la consommation d’espace. Ce projet est un défi majeur pour les promoteurs immobiliers, or il représente dans le même temps une opportunité d’innover, de densifier et de construire un urbanisme plus durable !
Comprendre l’objectif ZAN et ses implications
Qu’est-ce que l’objectif Zéro Artificialisation Nette ?
Issu de la loi Climat et Résilience adoptée en 2021, l’objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN) vise à stopper toute progression de l’artificialisation des sols d’ici 2050. Autrement dit, pour chaque surface urbanisée, une autre devra être renaturée, afin de préserver les écosystèmes, la biodiversité et les terres agricoles.
Ce dispositif s’inscrit dans une volonté plus large de lutte contre l’étalement urbain, les risques liés au changement climatique, et l’érosion des sols naturels. La première étape impose une réduction de 50% du rythme d’artificialisation d’ici 2031 par rapport à la décennie précédente (de 2011 à 2021). L’enjeu est donc considérable : il ne s’agit plus seulement de construire, mais de construire autrement, dans une logique de sobriété foncière.
Une nouvelle donne pour les acteurs de l’immobilier
Pour les professionnels de l’immobilier, notamment les promoteurs, l’objectif ZAN bouleverse quelque peu les règles de construction. Le modèle classique fondé sur la recherche de terrains vierges en périphérie urbaine devient de moins en moins viable. Les programmes immobiliers doivent désormais se situer à l’intérieur de périmètres déjà urbanisés. Cela implique une refonte des pratiques de prospection, une collaboration renforcée avec les collectivités territoriales, et parfois des arbitrages économiques complexes.
Toutefois, malgré les défis, le ZAN offre aux promoteurs l’opportunité de repenser leurs pratiques en intégrant des solutions innovantes, telles que la construction bas carbone, l’utilisation de matériaux écologiques et la conception de projets qui favorisent la biodiversité. Ces initiatives peuvent renforcer leur positionnement sur un marché de plus en plus sensible aux enjeux environnementaux.
Il s’agit de repenser sa stratégie foncière et commerciale
Le foncier, un enjeu stratégique
Avec l’application progressive du ZAN, le foncier urbanisable devient une ressource rare et recherchée. Les terrains constructibles, situés en zones compatibles avec les documents d’urbanisme et les plans d’action locaux, sont de plus en plus difficiles à identifier et à sécuriser. Cette rareté corrobore la dimension stratégique de la prospection foncière, qui doit désormais intégrer des critères techniques, juridiques, et écologiques. Les promoteurs doivent être capables de détecter rapidement des opportunités foncières viables, mais aussi de monter des projets solides, intégrés dans leur environnement, acceptés localement, et porteurs de valeur à long terme. L’anticipation et la capacité à établir des partenariats deviennent des atouts indispensables.
Comment Station 9 accompagne cette mutation
Notre plateforme BtoB Station 9, qui se positionne comme un facilitateur entre les différents acteurs de l’immobilier neuf, permet aux promoteurs de gagner en efficacité dans leur recherche de foncier et de prescripteurs.
Nous proposons un accès qualifié à des programmes neufs respectant les nouveaux cadres réglementaires tout en détenant un fort impact environnemental. Grâce à notre réseau, nous connectons des partenaires à la vision commune : celle d’un immobilier plus responsable, plus intelligent et plus adapté aux attentes sociétales. Station 9 vous aide à transformer les contraintes du ZAN en leviers d’innovation : nous nous engageons à vous fournir les bons outils, les bons contacts et la bonne lecture du marché.